LA « VÍA DE LA PLATA » UN CAMINO  QUI VAUT LA PEINE

 Berger et brebis en Castille et Léon - © Jacques Dubucq

Le Camino Vía de la Plata est un des trois itinéraires principaux vers Saint-Jacques de Compostelle, avec le Camino Francés et le Camino del Norte. Carte de la Via de la PlataIl déroule son long ruban de quelque mille kilomètres du sud au nord de l'Espagne, au départ de Séville, à peu de distance de la frontière portugaise. À Granja (quelques dizaines de kilomètres au nord de Zamora), le marcheur a deux options : soit se diriger vers le nord et rejoindre le Camino Francés à Astorga ; soit se diriger vers l'ouest et rejoindre Santiago via Ourense. Cette variante porte le nom de Camino Mozárabe-Sanabrés. C'est cet itinéraire – homologué « GR 100 » sur une partie de son trajet – que j'ai parcouru en mai-juin 2014. 

Un camino physiquement exigeant
La Vía de la Plata est réputée plus exigeante physiquement que d'autres caminos, à cause des températures élevées (à la mi-journée, en juin, la température peut se situer aux alentours de 37 degrés), de la progression souvent à découvert, ainsi que de la longueur de certaines étapes car les logements disponibles sont moins nombreux et plus dispersés. L'itinéraire n'est en général pas très accidenté, sauf en Galice, à l'approche de Santiago, où il faut franchir quelques cols et autres « raidillons ». La Vía de la Plata en Galice - © Jacques DubucqLe point le plus élevé du camino se situe au col de Padornelo (1351 m), peu avant Lubián. Un compagnon précieux de ma longue errance fut le rando-guide des éditions Rother, publié en allemand. Il prévoit un découpage en 36 étapes, soit une moyenne journalière de quelque 28 kilomètres. Des étapes plus courtes sont proposées dans la première partie de la randonnée, tandis qu'ultérieurement elles peuvent atteindre près de 40 kilomètres. Pour remédier à la longueur de certaines étapes, il est parfois possible d'emprunter un bus sur une partie du trajet. En tout état de cause, il convient de doser son effort pour l'inscrire dans la durée. À noter que d'autres rando-guides prévoient un découpage en un plus grand nombre d'étapes.

Il est évident qu'une telle randonnée ne s'improvise pas. Une bonne condition physique et un entraînement à la marche quotidienne avec portage du sac sont nécessaires. Ainsi, selon ce qui m'a été signalé, des marcheurs nonagénaires parcourent avec succès la Vía de la Plata. Le poids du sac à dos doit, en tout cas, être réduit au minimum. Il convient, si possible, de ne pas dépasser huit à dix kilos, selon le sexe. Néanmoins, le sac de certains marcheurs accuse un poids impressionnant étant alourdi, par exemple, par du matériel informatique. Le renvoi d'un surplus par colis postal peut heureusement permettre, si nécessaire, de remédier à un poids excessif... Le transport d'une quantité suffisante d'eau (un litre ou deux) et d'un peu de nourriture « de secours » est encore à prévoir.

Le Camino jalonné d’une borne milliaire romaine (Castille et Léon) - © Jacques Dubucq

« À chacun son chemin »
Les meilleures périodes pour parcourir la Vía de la Plata se situent de mai à juin et de septembre à octobre. En avant-saison, la pluviosité peut être forte, rendant certains chemins ou traversées de ruisseaux plus difficiles. Pour échapper le plus possible à la chaleur, il est utile de commencer l'étape dès le lever du jour, voire avant.

Paysage en Estrémadure - © Jacques Dubucq

Il est conseillé de se référer à un  rando-guide. Les manuels en langue allemande ont une réputation justifiée de qualité (éditions Rother ou Outdoor). Rother propose une bonne cartographie ainsi que des schémas donnant une idée claire de l'altimétrie et de la localisation des gîtes et autres facilités. Pour le reste, l'itinéraire et son marquage sont soignés. Le marquage varie selon la province (flèches jaunes, cubes en pierre ou en métal, bornes en pierre...) Il est primordial d'être attentif au balisage pour ne pas se « dérouter ». Il n'est pas exceptionnel de devoir marcher le long de routes asphaltées.

Antique fontaine en Galice - © Jacques Dubucq

La Vía de la Plata – comme le Camino del Norte ou le Camino Primitivo – est relativement moins fréquentée. Au moment où je l'ai parcourue, j'évalue à une trentaine les marcheurs progressant plus ou moins simultanément. Chacun, suivant le temps dont il dispose et selon ses préférences, organise sa progression. Certains interrompent leur pérégrination pour des raisons diverses tandis que d'autres viennent s'ajouter en cours de route.

Souvent, ceux qui empruntent la Vía de la Plata n'en sont pas à leur premier camino. L'ambiance, l'enthousiasme et le « souffle » qui animent la Vía de la Plata diffèrent un peu de ceux du Camino Francés car les marcheurs y circulent plus souvent seuls ou par deux plutôt qu'en groupe. Cela s'explique sans doute par le désir de marcher à son propre rythme, ce qui est moins fatiguant sous la chaleur qui « plombe » les journées et vu l'effort requis des marcheurs. Néanmoins, à l'étape ou dans l'un ou l'autre bar en cours de route, les randonneurs se rencontrent et fraternisent, même si certains préfèrent rester plus isolés.

Chacun a sa façon d'aborder le camino – l'adage ne dit-il pas : « à chacun son chemin » – : un petit nombre semble avoir un turbo dans les jambes, d'autres prennent le temps d'admirer et de photographier les beautés de la nature et des sites. Il y a ceux qui veulent se donner un temps de réflexion au cours de la randonnée, ceux qui adoptent une démarche plus « touristique », ceux qui s'imposent de marcher jusqu'au dernier kilomètre, ceux qui préfèrent économiser quelque peu leurs forces en raccourcissant, si possible, une étape jugée trop longue...

Un ou deux bâtons sont bienvenus. Pour s'aider à la marche d'une part, pour tenir les chiens à l'écart d'autre part (!). Deux bâtons trouvés au bord du chemin font l'affaire. Ils contribuent à s'équilibrer (notamment s'il faut traverser un ruisseau), servent d'appui et soulagent les genoux, donnent un rythme à la marche et aident à aller de l'avant. Quant aux chiens, ils sont souvent bien disposés vis-à-vis des randonneurs, mais des chiens hargneux ne manquent pas et la simple vue de bâtons a souvent pour effet de les éloigner.

Aspect de la Vía de la Plata en Castille et Léon - © Jacques DubucqComme sur les autres caminos, les nationalités les plus diverses se côtoient : Allemands, Italiens, Français, Belges, Canadiens, Québécois, Australiens, Espagnols, Néo-Zélandais, Polonais, Japonais, Autrichiens... La connaissance de langues étrangères permet d'éviter l'isolement et de « jeter des ponts », également avec les gens du cru. Cela permet d'éviter l'apparition de « clans ». Comme dans tout groupe, les mentalités les plus diverses se rencontrent. Mais les tensions sont rares dans la mesure où chacun participe à une entreprise commune et parce que la randonnée favorise la bonne humeur.

L'accueil en fin d'étape
Les hébergements – souvent des dortoirs municipaux – sont de qualité. Leur coût est modéré, se situant entre six et dix euros suivant la région et ils offrent le nécessaire à la fin de l'étape : sanitaires, buanderie (manuelle ou automatique) et étendages, dortoirs, cuisine, frigo, salle à manger... Il n'est pas rare de pouvoir disposer d'une connexion wifi ce qui permet à certains – grâce à leur Smartphone – de gérer des « blogs » sur lesquels ils content leur aventure. En général, les gîtes municipaux ne sont pas équipés de couvertures et il est donc utile de prévoir un sac de couchage et un « sac à viande » car les nuits peuvent être fraîches. Les lits sont souvent superposés et l'on n'est pas assuré de disposer d'un lit inférieur. L'accès à certaines auberges est « donativo » (l'usager fait un don selon son souhait), voire gratuit. Dans une auberge galicienne, il nous tardait de voir arriver la fin de la nuit, tant nous étions assaillis par les moustiques. La veille de l'arrivée à Compostelle, un randonneur, peut-être éméché, qui occupait un lit supérieur, est tombé violemment sur le sol, heureusement sans mal. La fatigue aidant, les dortoirs sont silencieux pendant la nuit, bien que certains se plaignent de ronflements. Au petit matin, chacun a soin de ne pas réveiller ses congénères et boucle son sac dans une salle voisine.

Paysage en Estrémadure - © Jacques DubucqLes auberges sont souvent situées dans des localités où des commerces d'alimentation sont accessibles. Des « bars » proposent le menu du « pelegrino » ou menu du jour à quelque huit euros, selon une formule tout compris : entrée, plat, dessert, pain et boissons. Les tenanciers connaissent l'appétit des randonneurs et ne lésinent pas non plus sur l'eau plate et le vin. Il m'est même arrivé de recevoir, dans des établissements particulièrement accueillants, des amuse-bouche (olives, poulpe ou autre spécialité de l'endroit), voire, pour clôturer un repas, une eau-de-vie aux herbes « de derrière les fagots ».

À côté des frais de transport à l'aller et au retour, les frais d'hébergement constituent le poste principal du budget à prévoir pour cette marche au long cours. À quoi s'ajoutent l'achat de nourriture ou les repas au restaurant, ainsi que les dépenses occasionnelles.

Fleurs sur le Camino (Castille et Léon) - © Jacques DubucqComme sur les autres caminos, le randonneur utilise une « credentiale », sorte de passeport qui lui ouvre les portes des « albergue » qui jalonnent l'itinéraire et où il trouvera un gîte. Un tampon y est apposé par chaque hébergement. C'est ce document, accompagné de la carte d'identité, qui permettra, une fois le périple accompli, d'obtenir la « compostella », sorte de diplôme couronnant les prouesses du marcheur et qui est délivré par le « bureau des pèlerins » à Saint-Jacques de Compostelle. Selon le règlement, la compostella est délivrée au piéton qui a parcouru un minimum de cent kilomètres et au cycliste qui en a parcouru au moins deux cents. Les « sellos » (tampons) apposés par les albergues revêtent dès lors une importance particulière aux yeux des marcheurs, d'autant plus qu'ils sont souvent de belle facture et constituent un souvenir du long cheminement.

La Vía de la Plata, un itinéraire récréatif, sportif et culturel

La Vía de la Plata permet la découverte d'une Espagne profonde et diverse. Diversité paysagère, architecturale et culturelle. Vastes étendues d'oliveraies, de cultures céréalières (mesetas), de vignobles, de chênes-liège, de sierras (forêts)... C'est aussi une plongée dans l'histoire du pays. Jusqu'au-delà de Zamora, soit les deux tiers du trajet, le camino suit, en grande partie, une importante route romaine qui, à certains endroits est visible, ainsi que des bornes milliaires2 et des sites archéologiques importants (citons, parmi d'autres, l'arc romain de Cáparra). À Séville et ailleurs, la présence arabe pendant de nombreux siècles se fait sentir : des minarets jouxtent ou sont incorporés à la cathédrale de Séville (Giralda) et à d'autres édifices religieux chrétiens, le système d'irrigation a été rendu performant par les Arabes grâce aux avancées techniques qu'ils ont introduites ; le castillan s'est enrichi de milliers d'emprunts à la langue arabe. Évoquons encore, parmi le riche héritage musulman, et totalement intégrés dans la culture hispanique, la technique raffinée des azulejos (carreaux de faïence décorés), du fer forgé, du travail du cuir, le goût pour les patios arborés...

Aspect de la Vía de la Plata en Andalousie - © Jacques Dubucq

Le randonneur de la Vía de la Plata parcourt successivement l'Andalousie, l'Estrémadure, la Castille et la Galice et découvre des aspects très variés du paysage espagnol, alternant des zones à l'habitat dispersé, des villages et des villes de plus ou moins grande importance et souvent dépositaires d'un riche patrimoine historique. Citons, au fil du camino : Séville, Zafra, Merida, Cáceres, Salamanca, Zamora, Ourense... On ne manquera pas une visite des hauts lieux de Séville, notamment l'extérieur et l'intérieur de la cathédrale à laquelle est adossée la Giralda, la place d'Espagne, l'Alcazar... À Zafra, la vieille ville retiendra l'attention ainsi que les vitrines des commerces vendant les spécialités de la région, notamment les jambons de « cerdo iberico » (porc ibérique), animaux nourris aux glands de chêne et dont la viande a une saveur particulière. Merida possède de nombreux vestiges de l'Antiquité romaine, notamment un théâtre, un amphithéâtre, des aqueducs, un hippodrome, le pont sur le Guadiana... Le barrage/lac romain de Proserpine Barrage romain et lac de Proserpine (environs de Mérida – Estrémadure) - © Jacques Dubucqmérite une mention particulière : situé à quelques kilomètres de Merida, il constitue le plus gros réservoir artificiel romain connu à ce jour et est en excellent état de conservation. La vieille ville de Cáceres – notamment la Plaza Mayor – constitue un ensemble monumental remarquable. Salamanca possède un patrimoine architectural important, notamment la Plaza Mayor, considérée comme une des plus belles du monde ; le pont romain a une longueur de 176 mètres. Zamora conserve notamment, dans sa vieille ville, de nombreux édifices de style roman. Ourense était déjà une ville importante à l'époque romaine à cause de ses réserves d'or et de son thermalisme ; on ne manquera pas de prendre un « bain romain » ; le pont romain et la Plaza Mayor de cette ville méritent aussi l'attention.

Au long de la Via de la Plata, le marcheur franchit divers fleuves et cours d'eau plus ou moins connus : le Guadalquivir (à Séville), le Guadiana (à Merida), le Tage (à Alcantara), le Tormes (à Salamanca), le Duero (à Zamora) – Douro est le nom portugais –, l'Esla (peu après Granja de Moreruela), le Tera (à Santa Croya de Tera et au-delà), le Miño (à Ourense).

Le Guadalquivir à Séville - © Jacques Dubucq

Un bémol vient entacher le plaisir du randonneur au fil de la Vía de la Plata : la montagne est agressée en plusieurs endroits et le paysage est en pleine transformation. Des habitués m'ont fait remarquer que la construction d'éoliennes allait bon train, d'année en année. D'autre part, d'importants travaux de génie civil sont entrepris par la société ferroviaire AVE (Alta Velocidad Española) à divers endroits du camino : dans la région d'Alcántara, sur le Tage, construction d'une ligne à grande vitesse entre Madrid et le Portugal ; dans la région d'Ourense-Lubián, liaison entre Madrid et la Galice. Ces travaux progressent au gré des disponibilités budgétaires, et sont appelés à perdurer plusieurs années. Ils constituent à la fois un pari sur l'avenir, une cause de désagréments pour le randonneur (poussière, déviation d'itinéraire, laideur...) et une source d'effets collatéraux regrettables pour les habitants, comme ce percement d'un tunnel qui a détruit une source alimentant un village. Il faut espérer que la montagne ne sera pas défigurée et se relèvera de ces outrages. Puisse le paysage retrouver sa sérénité et son charme !

En guise de conclusion

Santiago de Compostella marque la fin de la longue aventure pour les marcheurs. Ceux-ci semblent quelque peu surpris d'être brusquement projetés sur la « praza do Obradoiro », devant la cathédrale de la capitale de la Galice. Non sans une certaine nostalgie, ils se rendent à l'évidence et sortent d'un rêve qui les avait accompagnés, parfois pendant des semaines. Ils prennent congé les uns des autres. Certains poursuivent encore leur marche pendant quelques jours jusqu'à Fisterra et Muxia, pour voir la mer. À Compostelle, tout est fait pour complaire aux visiteurs : logements, restaurants, tavernes et autres commerces de souvenirs. Ainsi « tourne » l'économie locale, pour le grand bonheur des habitants à qui les randonneurs apportent une véritable manne.

Rencontre de l’ancien et du moderne : hórreo et voie ferrée à grande vitesse en Galice - © Jacques Dubucq

Comme je me trouvais attablé au bord du Douro à Porto, rejoint en bus à l'issue de mon périple sur la Vía de la Plata, deux jeunes cyclistes me demandèrent, dans le courant d'une conversation, pourquoi je marchais jusqu'à Compostelle. Cette question témoignait à la fois de bon sens et d'une belle curiosité. Ma réponse parut les intéresser et tint en deux éléments : d'une part, le plaisir de pratiquer un sport « naturel » bénéfique pour la santé et d'autre part la capacité qu'a la marche à pied – mieux que tout autre moyen de déplacement – de permettre la rencontre de gens, et la découverte de lieux et cultures différents. Sans doute aurais-je dû ajouter que l'attrait qu'exercent particulièrement les chemins de Compostelle n'est pas un phénomène de mode, mais peut s'expliquer par des besoins profonds ressentis par les gens de notre époque, comme le souhait de s'évader, de retrouver des valeurs fondamentales, de se réaliser différemment, en mettant ses pas dans ceux des milliers de gens qui, depuis des siècles, ont entrepris ce même long chemin.

Une autre question vient à l'esprit à propos des caminos, quand on a eu le plaisir, ce qui est mon cas, d'en parcourir plusieurs : en Espagne, les Caminos Francés et Ingles, le Camino Primitivo, la Vía de la Plata, le Camino del Norte, le Camino de Fisterra et Muxia; en France, Vézelay - Le Puy en Velay et le GR 65 jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port. La question serait : quel est, parmi ces itinéraires, celui qui aurait mes préférences ? Il ne me paraît pas possible de répondre à cette question. Chaque « voie » est différente. J'ai apprécié le Camino del Norte et le Camino Primitivo, même sous la pluie. J'ai gardé des contacts avec des compagnons du GR 65 et du Camino Francés. J'ai beaucoup aimé la Vía de la Plata. Tous ces chemins m'ont émerveillé. Ils sont tous différents et le souvenir qu'ils laissent dépend aussi de la manière dont on les vit. Des randonneurs expérimentés m'ont dit du bien du camino « El Salvador » (Leon - Oviedo) et du chemin d'Arles. Peut-être seront-ils mes prochains itinéraires...

Cigognes à Zamora (Castille et Léon) - © Jacques Dubucq

Informations pratiques
Aller à Séville : vols Ryanair au départ de Bruxelles (Charleroi)
Comment revenir de Compostelle :

- Vols Vueling Compostelle - Bruxelles
- Vols Ryanair Porto (Portugal) - Bruxelles (Charleroi). Des bus de la compagnie ALSA relient quotidiennement Compostelle et Porto aéroport ou Porto centre (Portugal) au prix de 30 à 35 euros.

Bus Eurolines et trains.
Si, au terme de votre randonnée, vous gagnez Porto pour prendre un vol Ryanair, vous trouverez une ville pleine d'attraits. Si le hasard veut que vous vous y trouviez fin juin, vous pourrez assister à la « Festa de São João do Porto » (Fête de la Saint-Jean Baptiste en portugais) qui est la fête la plus importante à Porto. Elle réunit des milliers de personnes dans le centre-ville et mêle le sacré et le profane. Pour plus de détails, consulter le site web « Festa de São João do Porto » (en anglais). Attention ! Il y a un décalage horaire entre l'Espagne et le Portugal.

Informations complémentaires
De nombreuses informations complémentaires sont accessibles sur le web, notamment en langue française. Citons seulement :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Via_de_la_Plata
www.senderosgr.es (en espagnol), le site de l'association des sentiers GR espagnols.

Notes

(1) «Mozárabe » est le nom donné aux chrétiens vivant sur le territoire ibérique sous domination musulmane. « Camino Sanabrés » parce qu'il passe par la localité de Puebla de Sanabria située sur une colline.

Jacques Dubucq
secretaire@grsentiers.org