RANDOS VERS LES SOMMETS ETHIOPIENS

                       ET TRÉSORS D’ABYSSINIE

Compléments à l’article paru dans le magazine Sentiers GR 214 d’avril 2017.

Photos disponibles ICI

photos de Viviane Chardome, Jacques Mahieu et Damien Robache
Pour information, contacter ; Viviane Chardome au 0494 914 448 et Jacques Mahieu 063 412 761

 

Parfois appelée « la huitième merveille du monde », Lalibela est un site bouleversant situé au cœur du plateau éthiopien dans la région Amhara qui est le noyau historique du royaume chrétien d’Abyssinie. Sa renommée touristique provient de son incroyable concentration en églises anciennes dites « monolithes », sculptées voire « enterrées » dans la roche. Ces bâtiments ont des formes les plus surprenantes et les plus pittoresques et sont le théâtre de festivals religieux colorés. L’endroit est logé au cœur de magnifiques paysages montagneux.

Le site le plus connu rassemble des églises monolithes taillées en profondeur dans des excavations, à même la roche, dans différentes sortes de tuf. Les églises sont encaissées entre des tranchées que leurs bâtisseurs ont creusé dans la roche ; elles se trouvent en quelque sorte au cœur de ravins et sont accessibles par une succession d’échelles.


C’est le
 Roi Lalibela qui aurait fondé ces 11 églises troglodytes au XIIème siècle. Prodigieusement préservées, ces curieuses réalisations font partie des incontournables de l’Ethiopie. Occupées par moines et ermites, elles délivrent en outre une atmosphère spirituelle qui impressionne plus d’un visiteur. Les ermites vivent aujourd’hui encore dans des habitations troglodytes. Les principaux monuments du complexe sont le tombeau d’Adam, un monolithe de 5,5 mètres taillé dans le roché, les églises Bieta Debré Sina et Bieta Golgotha qui surplombent des tranchées profondes.

Il y a aussi les églises Bieta Masqal, entièrement troglodyte, Bieta Ghiorghis, en forme de croix et élevée dans une excavation profonde de 12 mètres et très étroite, et Bieta Maryam, avec de magnifiques bas reliefs et des fresques colorées. Enfin, Bieta Medhane Alem est la plus grande église du site, avec des dimensions impressionnantes. Elle a été construite dans une excavation de 45 mètres sur 43 et profonde de 10 mètres. Elle présente la particularité d’être entièrement recouverte par des piliers externes qui soutiennent un toit

 

(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Dallol_(volcan)

Dallol est un site géologique situé dans le désert du Danakil, au nord-est de l'Éthiopie, à une quinzaine de kilomètres de la frontière de l'Érythrée. Ce site volcanique (solfatarien) se trouve à l'extrémité nord d'un lac salin, le lac Karoum, dont le sel est encore exploité par les Afars. Il résulterait de l'explosion d'une importante chambre magmatique de la vallée du grand rift au-dessus d'une vaste zone saline à l'ouest de la mer Rouge, et se trouve à – 136,8 mètres au-dessous du niveau de la mer, dans la dépression de Danakil. La température y atteint régulièrement les 45 degrés à l'ombre. Une réinterprétation géologique du site laisse entendre qu'il ne s'agit nullement d'une activité purement volcanique mais de phénomènes complexes entre dynamique salifère (halocinèse) et circulations hydrothermales1possiblement liées à une intrusion en profondeur (bien que cette intrusion n'ait pas été reconnue en géophysique jusqu'à 2 200 m de profondeur)2.[1] [archive]

Cette vaste zone désolée est connue pour ses curieuses formations géologiques : sources chaudes acides, montagnes de soufre, colonnes de sel, petits geysers gazeux, vasques d'acides isolées par des corniches de sel et concrétions d'évaporites, de soufre, de chlorure de magnésium, de saumure et de soude solidifiée. Le tout sur un fond blanc, jaune, vert et rouge ocre, due à la forte présence de soufre, d'oxyde de fer, de sel et d'autres minéraux.

Le site, à l'instar des volcans environnant cette zone (Erta Ale, volcans du Kenya, etc.) est le résultat de l'écartement de la plaque arabique et de la plaque africaine et de la création du rift de la mer Rouge.

En afar, Dallol signifie « désintégré » ou « décomposé », à cause bien sûr de ses sources chaudes acides.

Voir aussi http://www.voyage-ethiopie.eu/incontournables/danakils/ :

Le désert du Danakil, un des points les plus chauds de la planète, fait partie de ces lieux dont on ne sait s’ils sont prodiges ou œuvre du diable. La vaste dépression éponyme, patrie du peuple Afar et cœur de la région Afar, se situe en moyenne à  -100 mètres en dessous du niveau de la mer et forme un triangle dans le nord-est du pays à la frontière de la de l’Erythrée et de Djibouti. Dans sa partie nord-est se trouve le désert de sel. Particulièrement hostile, c’est l’un des points les plus chauds de la planète, et c’est un endroit hallucinant. Il semble abandonné de tous, mais il est régulièrement traversé par des caravanes de dromadaires qui transportent son sel vers les hauts plateaux éthiopiens. Les Afars, peuple musulman dont le territoire comprend également en Erythrée et à Djibouti, sont les agents de ce commerce incroyable. Leur économie principale repose sur le commerce du sel, qu’ils décrochent en plaques dans le désert de Danakil, mais aussi dans lac Assal à Djibouti, avant de le vendre dans les parties peuplées du haut plateau éthiopien. Par endroits, les dépôts de sel dans le Danakil peuvent atteindre 2000 mètres de profondeur !

Une expédition organisée dans le désert sera la source d’aventures et d’émotions fortes dans celui qui est considéré comme l’un des déserts les plus hostiles de la planète. Les paysages colorés, aux formes improbables, de la dépression et du désert, les lacs de sel et l’impression d’enfer sur terre valent pourtant une expédition qui sera longue et parfois inconfortable. La meilleure manière de faire une excursion dans le Danakil est de se fier à une agence locale, la zone étant instable et parfois dangereuse.

 

(6) Simien Mountains National Parkhttp://whc.unesco.org/fr/list/9/   

Le parc national du Simien, situé dans le nord de l’Éthiopie, est un paysage spectaculaire, où l’érosion massive survenue au cours de millions d’années a formé des pics accidentés, de profondes vallées et des précipices atteignant jusqu’à 1500 m de profondeur. Le parc est d’une importance mondiale pour la conservation de la biodiversité car il est le refuge d’espèces menacées, notamment Walia ibex, une chèvre des montagnes que l’on ne trouve nulle part ailleurs, le babouin gelada et le loup d’Éthiopie.